jeudi, décembre 22, 2011

Aux curieux

Je reçois quelques mails pour me demander comment je trouve mes cigares non distribués en France. Réponse : mon tonton des Amériques m'en envoie la plupart du temps gratuitement ou que je lui rembourse si ce n'est pas un cadeau mais une demande spécifique, les prix sont donc purement indicatifs pour les prendre en compte dans la notation des vitoles.
Je rappelle pour information que l'achat sur le net de tabac est prohibé en France, et que ce blog n'a pas pour vocation d'inciter en aucune façon à enfreindre la législation en proposant des liens vers des sites de vente, ici ou par mail, ni d'inciter à fumer.
Muchas gracias.
Eljuan.

vendredi, décembre 16, 2011

10ème billet d'humeur

La Une du torche-cul magazine Le Nouvel Observateur* de cette semaine :


Le cigare a bon dos quand on veut dénoncer ceux qui se goinfrent. Qu'importe que la majorité des amateurs aient des moyens modestes, que beaucoup mettent de côté pour s'offrir un petit moment de plaisir deux ou trois fois dans la semaine, on nous ressort toujours les vieilles ficelles pour marquer les esprits, la bonne vieille imagerie populaire.
C'est d'autant plus amusant de la part de l'Obs', dont les éditocrates (qui se gardent bien de dévoiler leurs salaires) ont durant des mois complaisamment orchestré la campagne médiatique de DSK (350.000€ par an au FMI, sans compter les dizaines de millions d'€ de son épouse en tableaux et oeuvres d'art).
L'Obs' qui était dirigé par Mr Denis Olivennes, ex directeur de la FNAC parti chez Lagardère et meilleur ami de Carla Sarkozy, avant que lui succède Mr Laurent Mouchard-Joffrin, fils de Jean-Pierre Mouchard, éditeur, homme d'affaires puis gestionnaire de fortune, propriétaire d'un château dans le Vendômois et d'un yacht où le courageux Laurent qui n'aime pas le cigare et les goinfres qui le fument passait ses vacances avec Jean-Marie Le Pen, pas vraiment réputé pour être un smicard.
Je conseille donc aux esprits embrumés de l'Obs' d'abandonner leur rond de serviette au diner du siècle et le caviar qui va avec; et de sortir dehors prendre un peu l'air, ils verront que tous les fumeurs de cigare ne se retrouvent pas dans le CAC 40 et qu'il serait grand temps qu'ils nous lâchent la grappe avec leurs couvertures putassières pour vendre leur médiocre canard !

(*Pas de bol, ça tombe sur eux mais ça vaut pour tous les plumitifs qui nous saoulent avec leurs clichés moisis).

jeudi, décembre 15, 2011

Plagiat, inspiration ou hommage ?

Glanées sur le web, les photos d'un D4 de Partagas (cubain), et d'un Habana Leon Serie F No.2000 de Don Pepin (du Nicaragua, label disparu depuis).

© nicetightash.com

© Mattscigar.com


dimanche, décembre 11, 2011

Perdomo

Voila une fabrique issue du Nicaragua. Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de faire un tir groupé réunnissant 8 vitoles d'un coup tant le fiasco a été retentissant. De mémoire, ça ne m'était encore jamais arrivé, d'autant que je suis un fan du terroir nicaraguayen.
La déception est telle qu'il a fallu que je me motive à coups de fouet pour les prendre en photo pour le plaisir des yeux du visiteur plus ou moins assidu, et en faire un CR (qui sera bref). Je pense d'ailleurs sérieusement, tel Siméon le Stylite, à partir méditer sur ce naufrage en haut d'une tour de 15 mètres.
Au casting, et classés du moins mauvais au pire (encore que pour le pire, difficile de les étalonner) :

Perdomo Lot 23 Robusto (Claro, Connecticut, Maduro)

Perdomo 10th Anniversary Champagne Robusto

Perdomo 10th Anniversary Maduro Figurado

Perdomo 10th Anniversary Champagne Torpedo

Perdomo 2 (EL) Robusto (Claro, Maduro). 

Les Lot 23 sortent (timidement) du lot (nom prédestiné) et sont assez sages mais pas désagréables. Les arômes sont simples mais le prix, autour de 4$, est doux et incite à l'indulgence.
Le 10th Anniversary Maduro Figurado est fumable bien qu'on s'ennuie ferme en sa compagnie malgré sa forme peu commune.
Ca se gâte avec la Série Champagne, 1 $ plus cher, mais quand on fait passer de la pisse d'âne pour de la Veuve Clicquot, l'inflation, même légère, sonne comme de la provocation. Mention spéciale au Torpedo, piquant dès le départ, insipide au milieu, pour retrouver son piquant sur la fin.
On atteint cependant le summum du foutage de gueule avec les Perdomo 2 dont on se réjouit que ce soient des éditions limitées tout en déplorant le fait même de leur existence.
J'ai mis des notes de 3/5 pour les Lot 23, le reste mérite au mieux l'indifférence, au pire le mépris.

Je tiens néanmoins à saluer Nick Perdomo pour avoir réussi le casse du siècle avec ses bouses infâmes, et m'avoir bien niqué en long, large et travers.
Chapeau l'artiste ! Plus fort, faut aller chercher la chaine de Ponzi. Nick Perdomo, le Madoff du cigare !

samedi, novembre 19, 2011

Don Pepin Black Label - Belicoso

Cigare du Nicaragua du désormais connu Pepin Garcia, la gamme Black étant censée être plus corsée que le Blue Label.


Je vais la faire courte, c'est du pur Don Pepin : linéaire, poivré (du poivre, du poivre et encore du poivre) et c'est effectivement un chouilla plus puissant que le Blue Label sur la fin.
Le bodybuildé n'en demeure pas moins chiantissime (heureusement que j'ai pris un module court qui ne dure pas des plombes) et à moins d'être fan de "Pumping Iron", bomber du torse ne sert à rien quand on se contente de faire de la gonflette.
Le pire est qu'il n'est même pas mauvais; mais savoir que Pepin Garcia est capable de façonner de jolis cigares (en collaboration avec Pete Johnson entre autres) n'invite pas à la clémence et la bienveillance quand il se contente de décliner à l'infini une gamme dénuée d'originalité.
Grande gueule ne rime pas nécessairement avec caractère.

2.5/5, pour l'aspect, la qualité de roulage, et le fait qu'on ne le jète pas rageusement dans sa cheminée avant la fin (sans pour autant le quitter avec regret).

lundi, novembre 14, 2011

Bouddha en short même l'hiver !

Après avoir écumé le forum P1P2C, essayé toutes sortes de bougies (plus ou moins parfumées voire pas du tout), le papier d'Arménie (un cauchemard), le ventilateur et les fenêtres entrouvertes (aglagla l'hiver avec une pièce à 8°, l'écharpe et les moufles en prime, je vais enfin pouvoir fumer l'hiver en évitant les engelures.
Le tout, Mesdames Messieurs, pour 450 € TTC, fournitures et pose comprises ! Pour ceux qui seraient tentés par l'affaire, prévoir à la louche 60 € de fournitures (un aérateur avec commutateur, une grille avec volets à poser de l'autre côté du mur) et à peu près 3 à 4 heures de boulot suivant que le mur est en briques, béton, parpaings...




La fumée de cigare étant plutôt prégnante (je ne vous apprends rien), prévoir un débit d'extraction en conséquence. J'ai opté pour un Silentis évacuant 350 m3 pour une pièce faisant à peu près 70 m3, l'air est donc censé être renouvelé en 1/4 d'heure à peu près (j'ai une seconde pièce que je laisse parfois ouverte) mais je le laisse tourner pendant que je fume et étant donnée la forte odeur du cigare, il faut une demie-heure pour que celle-ci soit totalement évacuée.
Après essai grandeur nature, que du bonheur ! Contrairement aux bars équipés d'extracteur où vos oreilles se bouchent façon voyage en long courrier et la fumée s'envole à peine arrivée dans votre bouche, le débit est parfait; suffisant pour que la fumée ne sature pas la pièce mais il vous laisse le temps d'apprécier les volutes vaporeuses de votre vitole.
Ce n'est certes pas donné mais de toutes les solutions (efficaces) que j'ai pu lire, c'est la moins onéreuse et c'est de l'avis des professionnels plus sain que les purificateurs d'air et autres ionisateurs (qui ont l'inconvénient de nécessiter de tourner plusieurs heures). L'investissement est d'autant plus rentabilisé si vous habitez dans le Nord-Ouest, où l'hiver dure à peu près 5 mois et l'été 15 jours si on décompte ceux où il pleut.

Bouddha en short été comme hiver désormais !

mercredi, novembre 09, 2011

Padron - #3000 Natural Vs Maduro

Deux vitoles made in Nicaragua, a priori disponibles en France, dans deux versions, cape claire ou cape maduro.



J'avais déjà eu l'occasion de fumer le #2000, une sorte de robusto, en version claro, que j'avais trouvé plutôt bon et rustique, je me suis décidé à tester les deux #3000, sorte de Corona Gorda carrés.
Sur le plan aromatique, ils se ressemblent assez, calé sur un fond terreux qui se fait plus puissant au fil de la ballade, mais le Maduro est nettement plus cacaoté que le Natural. Le final est roboratif, une bonne collation avant fumage est conseillée sous peine de sentir le parquet tanguer sous vos pieds (je m'ai fait eu une fois avec Padron, pas deux).
Je ne vais pas en faire des tonnes, ce sont de bons cigares d'accompagnement, peu onéreux (aux alentours de 5 $ aux USA), mais on s'ennuie un peu sur la longueur de par leur manque de complexité.
Je conseille donc plutôt le #2000, en version Maduro, plus typée.

#3000 Natural : 2.5/5
#3000 Maduro : 3/5

samedi, novembre 05, 2011

Que le charbon dévore blogspot !

J'ai eu la mauvaise idée de tester leur nouvelle interface (pas de souci on sauvegarde tout qu'ils disent), un bordel monstre, et le temps de revenir à l'ancienne, toute mon organisation est chamboulée, le disclaimer a sauté ainsi que mes compteurs de visite. Fuck...
Mise à jour au 06/11/11 : restauration de la plupart de mes liens, de mon lecteur flash, de mon compteur de visites, remise en page (ajout d'un moteur de recherche et d'une boite de notification par mail à la parution d'un nouveau billet dans la colonne de droite).
Evolution (cosmétique) possible si je pige comment ça marche. Navré pour les changements (mineurs), vous pouvez envoyer un mail d'insultes à blogspot.

CAO Brazilia - Box Press Vs Anaconda

Cigares d'origine nicaraguayenne, hormis la cape made in Brésil.

                                           (Pour une fois j'ai réussi la photo...à peu près)

Le Box Press est un genre de Corona Gorda carré, l'Anaconda un Salomon. Je ne pense pas que cette gamme soit disponible en France mais pour info, ils tournent pour le 1er autour de 6 $ et le 2nd de 7$.
Hormis le visuel impressionnant avec des capes très sombres, je suis tombé sur le luc en découvrant après décollage que les deux fusées ont dans le réservoir du méthanol tabac du Nicaragua tant ils me sont parus éloignés de la ligne de goût habituelle de ce terroir (c'est une ritournelle chez moi, je l'utilise beaucoup pour marquer ma stupéfaction toute nicaraguayenne).
Comme d'habitude chez CAO, les vitoles sont assez linéaires, mais calées sur des arômes plaisants de bois exotique, d'épices (très) douces, des notes persistantes de réglisse très agréables (pourvu qu'on soit fan de Cachou Lajaunie, en moins sauvage tout de même) et des touches de café froid sur la fin.
Les deux navettes se distinguent essentiellement par leurs tailles (au cas où ça ne sauterait pas au pif sur la photo) et leurs vitesses de croisière, le Box Press étant (relativement) plus puissant que l'Anaconda qui prend son temps pour dérouler sa partition au point que je me suis demandé plusieurs fois lors du 1er tiers si je ne tirai pas sur une flûte traversière, le son en moins (comptez un peu moins d'une heure pour le 1er, deux heures pour le 2nd).
Présentés comme des "full bodied" (ces yankees, quelle bande de délicats du palais), je les rangerai plutôt dans les cigares moyennement puissants à l'exception du final assez roboratif, des cigares à fumer l'été en plein air et moins à destiner aux séances de méditation contemplative.
Après les déceptions coup sur coup des CAO Vision Prana dont j'ai parlé il y a quelques semaines et des CAO Edition Soprano (dont je refuse de parler tant ces bouses infâmes font mauvaise publicité à l'excellente série de HBO), je suis soulagé de pouvoir parler d'une production de CAO en bien sans avoir ouvert mon porte-feuille pour rien.
Seul bémol à apporter suite à plusieurs fumages, une fâcheuse tendance à retrouver des brindilles de tabac relativement larges et dépourvues de feuilles sur le Box Press, et qui gênent parfois un peu le tirage. La sélection des feuilles n'est donc pas toujours très rigoureuse, semble t'il.

CAO Box Press : 3/5
CAO Anaconda : 3.5/5

(Et merci à arsa_no_shinigami dont le pseudo est trèèèès long à taper et mémoriser pour m'avoir tenté sur ce coup, il échappe aux coups de fouet).

dimanche, septembre 25, 2011

(Bref) Quiz automnal

Qui a écrit : "le fumeur ressent une position de dominant aidé en cela par sa "prothèse" et les altérations mentales provoquées par le tabac. Les attitudes des dominants se répercutent quelque peu sur l'entourage, qui, s'il est quelque peu passif, se place en dominé sans pour autant en avoir conscience."

1- un(e) humoriste qui s'ignore
2- un(e) psy sans diplômes
3- un(e) anthropologue du Dimanche
4- un(e) grand(e) intellectuel(le)
5- la raffinée modératrice du forum de DNF

Le 1er qui aura trouvé la bonne réponse gagnera le titre de fumeur pervers et manipulateur qui croit qu'il en a une grosse alors qu'en vrai c'est une p'tite *bip* de l'année 2011.

mercredi, août 24, 2011

Tatuaje - Gran Cojonu Reserva

Encore un cigare signé Pete Johnson, un monstre aux dimensions impressionnantes sorti du terroir nicaraguayen.



Visuellement il est superbe, la cape est tendue et sans défaut, le pied n'est pas ouvert mais recouvert de ce qui reste de la cape. Il a le diamètre d'un Nub et presque la longueur d'un Churchill. Ce n'est pas mon truc mais force est de constater qu'il en impose de par son statut de bête de foire.
Le tirage est très ample, et chaque bouffée délivre un panache de fumée conséquent. C'est un medium-bodied, qui démarre doucement sur des arômes typiques du Brown Label (terre, cèdre, torréfié) et qui monte lentement en puissance bien que celle-ci reste raisonnable jusqu'au final.
Comme souvent, les plus gros cigares ne sont pas nécessairement les plus costauds, preuve en est. Le pas de danse a duré 1H30, sans ennui ni déplaisir.
Les habitués du blog savent que je goûte peu les modules destinés aux grandes gueules, je n'en rachèterai pas pour cette unique raison, le reste m'a plu et j'ai été agréablement surpris (par le format, pas le label que je sais être de haute tenue).
Last but not least, il est disponible en France au prix de 17 € (un peu cher mais ça vaut le coût d'essayer). Pour qui ne craint pas de se démonter la mâchoire avec ce gros boudin antillais nicaraguayen, tentez l'expérience !

3,5/5

mardi, août 23, 2011

Casa Magna - Robusto Colorado

Cigare "full bodied" du Nicaragua, vendu aux alentours de 5 $ outre-atlantique, noté N°1 du classement 2008 de Cigar Aficionado.



La note attribuée à ce cigare me semble totalement disproportionnée eu égard à ce qu'il délivre mais le magazine US, à l'instar de l' ADC en France, dispose d'un système de notation très...contestable. On imagine qu'ils ont souhaité donner un coup de pouce à ce cigare pas cher et plutôt sympathique, mais de là à le porter aux nues...
Les arômes grillés teintés de notes épicées et de cèdre sont agréables mais le cigare reste calé sur ce registre du début à la fin. S'il démarre relativement doucement, le dernier tiers joue dans le costaud, trop pour moi. C'est bien un full-bodied, tendance lourdaud; la fin m' a fait penser à Destruction Derby (les initiés du jeu comprendront).
J'ai trouvé ce robusto, qui ressemble plutôt à un corona gorda bodybuildé, trop long à mon goût. J'essaierai peut-être un module plus court.
Son point fort reste le prix, particulièrement raisonnable, mais qui ne m'incitera pas à y retourner malgré tout.

2,5+/5.

N.B : lui attribuer la même note que le Padilla, pourtant plus cher, pourrait paraitre sévère mais en définitive, quand l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous, la différence de prix m'incite peu à chanter les louanges d'une vitole par rapport à une autre. Je lui ajoute un petit +, pour le prix.

lundi, août 15, 2011

Padilla - Miami Robusto

Puro 100 % Nicaragua, roulé à Miami et vendu outre-atlantique aux alentours de 7 $.

                                           Crédits : puff.com

Pas mauvais mais pas transcendant, je n'ai pas grand chose à en dire si ce n'est qu'il est beau, bien roulé, qu'il tire bien et que ses arômes essentiellement empyreumatiques sont plutôt agréables pour ce qui est de la 1ère moitié mais l'ensemble est au final trop linéaire pour susciter l'enthousiasme.
Seule la puissance monte crescendo, jusqu'à devenir trop envahissante sur la fin à mon goût. 
Sympathique mais dispensable et trop cher pour ce qu'il délivre au vu de la concurrence. 

2,5/5.

vendredi, juillet 15, 2011

9ème billet d' humeur

Sus aux blogs cigare US !
Suite à une discussion qui a confirmé ce que je subodorais depuis un moment, la plupart des soi-disants blogs outre-atlantiques parlant de cigare n'ont de blog que le nom puisqu'y sont adossés des sites de vente vers qui les lecteurs sont renvoyés après avoir avalé des CR dithyrambiques sur les vitoles testées, y compris de fameuses daubes que j'ai eu l'occasion de fumer. Les cigares sont donc souvent offerts, et on peut imaginer que le blogueur puisse toucher une commission quand une vente se fait par son intermédiaire. Je trouve ces pratiques, qui ne sont pas indiquées explicitement, assez malhonnêtes puisqu'elles transforment le lecteur curieux en consommateur potentiel sans qu'à aucun moment il en soit clairement informé. Bien qu'un CR de dégustation soit par essence subjectif, on peut dès lors douter de leur sincérité et tout simplement de leur intérêt, si ce n'est de fumer gratis et de monnétiser une activité qui devrait rester avant tout récréative.
Raisons pour lesquelles j'ai décidé d'enlever les liens anglophones qui étaient présents sur mon blog. Bien que son audience soit confidentielle puisque je n' en fais la publicité nulle part, j'estime qu'il y a tromperie sur la marchandise, et je rappelle que je paie toujours de ma poche ce dont je parle, que je le fais non pour en faire la réclame mais pour partager des impressions, échanger des avis, et surtout m'amuser avec ceux qui fréquentent ce bac à sable mis à leur disposition.

A bas les camelots, vive l'indépendance !

mardi, juin 28, 2011

La Riqueza - #3

Une autre marque de Pete Johnson, dont j'ai parlé plusieurs fois ici. J'ai jeté mon dévolu sur le module #3, une sorte de Corona Gorda "box-pressed" qui se distingue par ses contours anguleux. Venu du Nicaragua, il est vendu aux alentours de 7 $ et n'est pour le moment  pas disponible en France.


Sympathique sans être transcendant, on retrouve les arômes basiques mais timides propres au Nicaragua (terreux, saupoudré de quelques épices). C'est un "medium bodied", qui ne fatigue pas le palais mais qui ne se distingue pas non plus par son caractère. On est plus dans le registre du cigare d'accompagnement que de la vitole de dégustation, et ce #3 pourrait donc à ce titre faire doublon (voire plus) avec les Tatuaje Havana VI et autres El Triunfador. Un cigare estival avec lequel il ne faudra pas marier une boisson trop forte de crainte de faire disparaitre ses arômes.
Attention donc au sorcier tatoué, qui risque à l'instar de son ami Pepin Garcia, de produire trop de gammes qui se ressemblent au détriment du caractère et de personnalités propres.
A noter, un tirage correct mais pas optimal, dû sûrement à la méthode de conditionnement.

Note : 3/5.

vendredi, juin 24, 2011

Man O' War Ruination - Robusto #1

En provenance du Nicaragua, le cepo est celui d'un robusto, la longueur équivaut à la louche à un Corona Gorda.




Le nom de la marque est ridicule, la bague représentant une sorte de casque de soldat romain est immonde, mais le cigare est excellent !
Le démarrage, distillant des effluves de caramel m'a tout de suite plu, et la vitole délivre au fur et à mesure de sa progression des arômes boisés et pâtissiers type cappuccino qui raviront les gourmands, on a l'impression de croquer dans un éclair au chocolat/café durant un peu plus d'une heure.
Si le démarrage se fait en douceur, l'éclair le cigare finit tout en puissance sur des épices douces et vous laissera rassasié.
Une excellente surprise, d'autant que je ne suis pas fan habituellement de ce cepo (54) et qu'il est vendu aux alentours de 6$, ce qui en fait une très bonne affaire à mon goût. Je me suis régalé !
Malheureusement, il n'est pas disponible en France.

Note : 4,5/5 (un demi-point en moins pour cette bague immonde et ce nom ridicule qui sonne comme un péplum de série Z).
Note revue à la baisse, dû à la présence trop fréquente de brindilles plus ou moins volumineuses de tabac dépourvues de feuilles dans le pied du cigare. C'est agaçant à la longue : 3,5/5

mardi, juin 21, 2011

Jaime Garcia Reserva Especial - Robusto

Le rejeton de Don Pepin Garcia avait déjà sa marque, My Father, il nous a sorti une gamme spéciale décrite comme plus riche et moins épicée que les autres cigares produits par le duo. La cape vient du Connecticut, la tripe est composé de deux sortes de tabac du Nicaragua, un produit par la famille Oliva, l'autre par la famille Garcia.



Le contrat est à moitié rempli. Si le cigare est effectivement moins épicé que la production courante (ça repose un peu), je cherche encore où se trouve la richesse promise, à moins qu'elle ait été enfouie à 6 pieds sous terre et que je n'aie pas assez creusé.
Il faut dire que le tirage moyen ne m' a pas vraiment incité à m'attarder sur cette vitole assez insignifiante en terme de plaisir. Câlée sur un fond boisé et quelques épices par ci par là, on s'ennuie ferme en sa compagnie. A sa décharge, elle est vendue aux alentours de 5 $. Reste à savoir si l'ennui a un prix, et à partir de combien on peut le considérer comme raisonnable.

Les Garcia alternent le meilleur et le passable. La faute en revient peut-être à une production trop fournie et hétéroclyte puisqu'en plus de leurs propres marques distribuée par El Rey de Los Habanos (en toute humilité), les Garcia sont aussi associés dans la confection de cigares (*dont j'ai fumé quelques exemplaires) pour des clients tels qu' Ashton (*Benchmade), Pete Jonhson (*Tatuaje, *Cabaiguan),*Cubao, EO Brands (*601 Series)... (liste non exhaustive, vous trouverez des CR de dégustation sur le blog en tapant leurs noms dans le moteur de recherche).
Autant je trouve que certaines de leurs coproductions sont réussies et interessantes, autant je trouve les vitoles vendues sous leurs propres labels relativement insignifiantes et trop uniformes (du poivre, encore du poivre, toujours du poivre). A trop vouloir en faire, on finit par se perdre...
Le Robusto de Jaime Garcia n'échappe hélas pas à ce constat et je n'y reviendrai pas.

2/5 pour l'aspect, le cigare n'étant ni bon ni franchement mauvais.

P.S : la photo est floue mais la qualité du cigare ne m'a pas poussé à la refaire.

vendredi, juin 17, 2011

Cubao - N°2 Torpedo

Après avoir testé le N°3 (Lonsdale), je me suis essayé à la torpille de chez Cubao, marque en provenance du Nicaragua et non distribuée en France, hélas.


On retrouve peu ou prou les mêmes arômes délivrés par le Lonsdale (boix précieux, cuir, torréfié) même si le Torpedo m'a semblé moins fin que le N°3 et un poil plus linéaire.
Le cigare finit tout en puissance, et est très rassasiant (il ne souffrirait pas de la comparaison dans ce domaine avec le cubain P2 de Partagas par exemple). La construction est parfaite, la cendre blanche contraste avec la cape couleur cacao et la rétrolfaction est très plaisante. Un full bodied dans le texte.
Je préfère néanmoins le Lonsdale, plus riche et plus élégant.

3,5/5.

mercredi, juin 08, 2011

Illusione - Epernay Le Ferme

Une gamme limitée débutée en 2008, de la marque nicaraguayenne Illusione dont j'ai déjà testé l'excellent Cg4. Le module est une sorte de Robusto, en un peu plus long.



Comme souvent, la cape est superbe, le cigare très ferme au toucher mais le tirage est parfait.
Plus léger que le Cg4 (medium/full bodied finish) mais développant une base aromatique similaire de bois précieux, Le Ferme délivre de nets arômes de pomme verte, et une légère amertume en deuxième partie se rapprochant du zeste d'orange qui en font un parfait cigare d'été, rafraichissant. Le final monte en puissance sans pour autant être roboratif.
Préférer une boisson plutôt douce pour l'accompagner, qui n'écrasera pas ses arômes délicats (whisky à proscrire à mon avis).
Vendu aux alentours de 7 $, il m' a plu, et j'y reviendrai avec plaisir. Une élégante alternative aux Tatuaje, plus corsés.

4/5 sur mon échelle de yabon.

vendredi, juin 03, 2011

Ashton - Heritage Puro Sol

2 modules, un Belicoso et un Corona Gorda, en provenance de Saint-Domingue. La gamme est censée se situer au dessus de celle des VSG, les tabacs étant vieillis un peu plus longtemps et les cigares habillés d'une cape Cameroun.



Comme souvent s'agissant des cigares dominicains, c'est le module le plus court, plus percutant, qui m'a davantage plu.
Alors que le Corona Gorda m'a semblé trop long et un peu ennuyeux, linéaire, l'obus s'est révélé plus nerveux et direct. Les arômes sont typiques de la signature Ashton mais moins capiteux que ceux de la gamme VSG (disparition du poivre pour des épices douces) et la puissance est un peu moins marquée bien que présente sur la fin.
Les amateurs d'Ashton ne seront donc pas déçus mais pas nécessairement surpris non plus par l'originalité de cette gamme Héritage par rapport aux VSG (Virgin Sun Grown) et c'est le reproche principal que je lui ferai. Les VSG sont plus typés et marquants.
A noter que ces cigares sont roulés par Arturo Fuente, un gage de qualité, et que leurs prix avoisinent les 8 $.

Corona Gorda : 2,5/5
Belicoso : 3,5/5

mercredi, juin 01, 2011

CAO - Vision Prana

Un Torpedo en provenance de Saint-Domingue, bien que sa tripe soit constituée de tabacs dominicain, nicaraguayen et brésilien.


Eu égard aux éloges lues sur P1P2C, j'attendais peut-être trop de cette vitole maintes fois encensées sur mon forum favori. Le Prana n'est à mon goût pas mauvais, mais à 11 € en France (il était vendu le double jusqu'à ce que le distributeur revoit sa politique de prix), on est en droit d'attendre autre chose d'une vitole principalement câlée sur le boisé légèrement poivré et le grillé.
Le 1er exemplaire accompagné d'une jus de fruit fût très décevant, le 2nd se révéla bien que linéaire un peu meilleur avec un mojito, mais je reste sceptique quand la qualité gustative d'un cigare dépend à ce point du breuvage qui l'accompagne, sans pour autant se transformer en foudre de guerre, et ce n'est pas la puissance progressive qui viendra me sortir de ma torpeur, hélas.
Je note, une fois de plus, que je n'apprécie pas les assemblages de différents terroirs, qui débouchent sur des vitoles au caractère incertain et plutôt impersonnel.

Le marketing - très lèché - ne fait pas tout : 2,5/5.

dimanche, mai 29, 2011

Cabaiguan - Guapos 46

Une marque de plus provenant de la galaxie nicaraguayenne Pete Johnson, à qui l'on doit entre autres les excellents Tatuaje et autres Triunfador. J' en ai acquis deux exemplaires, un claro et un maduro, en Corona Gorda.



Bonne pioche !
A l'allumage et la dégustation le confirmera par la suite, ce sont les plus cubains des nicaraguayens que j'ai pu fumer jusque là.
Si les deux modules développent à peu de choses près le même registre (boisé, épicé, et des effluves de cuir), le maduro m'a davantage plu pour son côté pâtissier dans la mesure où il m'a délivré tout du long des notes assez franches de fruits secs, tendance raisin sec confit.
C'est surprenant voire déroutant au départ, mais ça se révèle très plaisant sur la durée et donne à la dégustation une tournure gourmande vraiment agréable.
La puissance est mesurée au départ (medium bodied) mais le final est assez rassasiant. Ce ne sont pas à mon avis de grands cigares de dégustation à proprement parler, mais de très bons compagnons de route pour l'été quand on a envie de douceurs, accompagnées de mojitos bien frais.
Les prix, aux alentours de 8 $ pour ces modules, sont plutôt raisonnables eu égard à la qualité gustative délivrée.

Guapos 46 Claro : 3,5/5
Guapos 46 Maduro : 4,5/5

Pete Johnson a encore frappé, droit au palais...

mercredi, mai 25, 2011

Esencia - Corona Gorda



Un beau cigare venu du Nicaragua, à la cape sombre et tendue, dont la marque serait apparue dans le sillage d' Illusione et qui est censée s'en rapprocher selon les quelques blogs outre-atlantiques que j'ai parcourus.
Après avoir testé deux exemplaires, je dirai qu'ils ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. En cause, la linéarité, et une palette aromatique assez restreinte à dominante boisée/épicée mais c'est surtout cet arrière-goût de parquet ciré qui m'a dérangé. Bien que la fin se muscle un peu, la puissance est retenue et la vitole est plutôt à classer dans les "medium bodied".
Dans ce domaine, j'ai nettement plus apprécié le Corona Gorda Havana VI de Tatuaje aux arômes caramelisés ou le Cg4 d'Illusione, moins linéaire et doté de plus de caractère.
Je continuerai donc l'exploration du Nicaragua sans repasser par la case Esencia.

2,5/5

mardi, mai 17, 2011

Viaje - Gamme Platino & Oro

Ces cigares issus du Nicaragua ne m' ayant pas particulièrement emballé, je regroupe la critique et les présente de concert. Le 1er est le Chiva Platino, une sorte de Robusto, le 2nd le Delicado Oro, qui se rapproche du Corona Gorda.




L' affiche était prometteuse, le résultat fut mitigé, principalement dû au fait que sur les deux exemplaires, le tirage s' est avéré peu aisé et pour le Delicado franchement difficile, gâchant en grande partie la dégustation et les bonnes impressions.
J' ai pu tout de même noter que la gamme Platino est nettement plus douce (Medium Bodied) que la gamme Oro (Full Bodied), et que la gamme Fifty Fifty serait un mix des deux proposant un démarrage mesuré pour atteindre dans sa seconde partie une puissance plus conséquente.
De ce que j' ai perçu, la ligne de goût est plutôt plaisante (boisé crêmeux) sans non plus être très riche mais il est impossible de tirer la pleine mesure de la qualité gustative d' un cigare si le tirage n' est pas au rendez-vous, raison pour laquelle je ne disserterai pas plus en avant sur ce plan ni ne les noterai.
J' estime cependant qu' à ce prix là (aux alentours de 8 $ donc dans la fourchette plutôt haute aux USA), connaissant ce terroir et considérant que c' est arrivé sur deux exemplaires de gammes différentes; si c' est un hasard, il a mal fait les choses et je n' y retournerai pas sans pour autant déconseiller les aventuriers.

Le Viaje (voyage en espagnol) se fera sans moi, il y a pour le même tarif autre chose à voir et si je n' ai rien contre le pittoresque, je ne suis pas adepte des chemins de croix.

lundi, avril 18, 2011

Tatuaje - Cojonu 2006



J' en ai déjà parlé dans un billet datant d' Avril 2010. L' édition limitée de ce Belicoso de la gamme Tatuaje Brown Label est un grand cigare, calé sur un fond boisé et des arômes grillés et torréfiés que j' adore, tant est si bien que je désespère à chaque fois que ce moment de volupté me semble si court.
Le fait que les feuilles de tabac soient vieillies permet au petit obus de conserver une certaine puissance tout en la débarassant du côté écrasant de certaines vitoles au caractère affirmé. En fin de dégustation, on l' abandonne rassasié mais pas bastonné.

C' est beau, ça sent bon, et c' est délicieux, que demander de plus ?

4,5/5

samedi, mars 19, 2011

Illusione - CG4 White Horse

J' avais lu il y a quelques mois sur le blog de Guillaume Tesson un article assez élogieux sur ce cigare qui avait éveillé ma curiosité. Je m' en suis procuré une boite et je n' ai pas pu attendre bien longtemps avant de les goûter tant ils sont appétissants à regarder.



Le module est un Corona Gorda, que j' affectionne particulièrement, et qui limite les risques quand on ne connait pas un cigare puisque ni trop court ni trop long. Les capes sont sombres, tirant sur le chocolat, et assez épaisses au toucher. Comme souvent chez les nicaraguayens, le cigare est ferme et compacte mais une fois décapité, le tirage est excellent (ça parait presque un pléonasme de le noter).

Les arômes et la ligne de goût générale me rappellent immédiatement les Tatuaje Brown Label de Pete Johnson en moins corsé. De fait, le Cg4 démarre en douceur et ce n' est vraiment dans le dernier tiers qu' il délivrera un regain de puissance, mêlant arômes boisés, fruits secs, café et touches de caramel.

Je vais les laisser reposer quelques jours (si j' y parviens, je suis gourmand) pour voir comment ils évoluent mais j' aime d'ores et déjà beaucoup ! Une excellente alternative aux Tatuaje que je placerai en terme de puissance entre le Brown Label (plus puissant) et le Red Label (le plus doux). Si j' avais fumé le Cg4 débagué, j' aurais d' ailleurs parié sur un cigare made by Pete Johnson, un compliment tant ses cigares sont excellents. Il faudra désormais compter avec les Illusione, de sérieux concurrents quoique complémentaires à mon sens même si contrairement aux Tatuaje, les Illusione ne sont pas disponibles en France.

Une curiosité : le cigare est composé exclusivement de tabac du Nicaragua mais il est façonné au Honduras.

Note : 4.5/5

Merci Guillaume (à qui j' aurais envoyé la facture si le cigare n' avait pas été bon...krkrkr) ! ;-)

jeudi, mars 10, 2011

8ème billet d' humeur

Hier soir, j' ai fumé un excellent Ashton VSG Belicoso en regardant le documentaire "Inside Job" dédié au monde des grandes institutions financières internationales, à l' origine de la dernière crise économique mondiale de 2008.


Un documentaire à proprement parler hallucinant, démontrant les effets de la dérégulation financière sur l' économie mondiale et le citoyen ordinaire.
Rares sont les professionnels du secteur qui ont accepté de témoigner; le courage des banksters étant inversement proportionnel à leur voracité quand il s' agit d' assumer publiquement leurs malversations, ils préfèrent envoyer leurs lobbyistes quelque peu balbutiants faire le service après vente (les auditions devant les députés et les réponses aux quelques interviews sont surréalistes)...
On y apprend entre autres que la consommation de cocaïne et de prostituées y est courante et couverte par les frais généraux, que le monde politique et les grandes écoles de commerce sont corrompus à coups de subventions à hauteur de milliards de $ pour prôner aveuglément la dérégulation, que les banques savaient qu' elles proposaient des crédits pourris contre lesquels elles spéculaient secrètement en jouant sur les deux tableaux, qu' elles n' ont jamais été aussi riches qu' après leur renflouement et qu' in fine, depuis l' élection d' Obama, rien n' a changé puisque les hommes responsables de ce système qualifié par certains experts de "chaine de ponzi à grande échelle" font partie aujourd'hui de son administration.
Un documentaire que chaque citoyen devrait voir, raison pour laquelle je mets à disposition de ceux qui ne pourraient se payer le DVD le lien pour voir le documentaire en ligne ici (cliquez).
A l' heure où les pays arabes font leurs révolutions et à un peu plus d' un an des présidentielles, il serait temps que nous fassions la nôtre...

mardi, février 22, 2011

Benchmade by Jose "Pepin" Garcia

Benchmade est une nouvelle marque, fruit du sorcier Jose "Pepin" Garcia, véritable institution du cigare aux Etats-Unis, proposée par Ashton, une bizarrerie à mes yeux puisqu' Ashton façonne des cigares dominicains alors que les Benchmade nous viennent du Nicaragua. Ils sont proposés à prix modique pour une qualité dite premium (feuilles pleines) nous indique t' on sur le site officiel d' Ashton d' où provient la photo qui suit.



J' ai goûté plusieurs exemplaires du Robusto me semble t' il et le moins que je puisse dire est que je suis circonspect.
D' abord parce qu' au guillotinage, plusieurs brins de tabac sont tombés, et qu' au cours du fumage, j' ai dû en enlever à plusieurs reprises au risque d' en avoir dans la bouche, ce qui gène considérablement la dégustation et nuit au plaisir. Défaut ponctuel de fabrication, ou mix entre feuilles pleines et "débris" de feuilles, impossible à dire de façon formelle pour ma part.
Ensuite parce que côté arômes, j' ai trouvé ce cigare bien monotone, axé sur des saveurs boisées/légèrement épicées d' autant plus lassantes que le cigare est gros, et long. On s' ennuie ferme sur cette longue autoroute en ligne droite même si le tarif au péage est modique.
Enfin parce que les yeux fermés, j' aurais plutôt misé sur une origine hondurienne que nicaraguayenne tant ce cigare me parait éloigné du registre typique du Nicaragua qui fait le plus souvent mon bonheur.

Dans les vitoles à petits prix, la gamme des Machetero du Nicaragua, tout particulièrement le Robusto, reste pour moi imbattable, le Benchmade ne m' ayant pas convaincu. Et puis cette mode des gros cigare au gros volume de fumée m' insupporte au fur et à mesure que ces vitoles me déçoivent.

2/5 pour la construction et l' aspect.

mercredi, janvier 05, 2011

Bonnes résolutions

Les précédents billets sur l' ADC et les Navarre ayant irrité quelques fragiles "amateurs de cigare" à la pupille délicate, et étant très sensible aux diverses critiques qu' on peut me formuler (grande susceptibilité maquillée en proximité auteur/lecteur), je songe à opérer un léger changement de ligne pour 2011.

Une sorte de "changement dans la continuité" comme disait Pompidou, et j' hésite entre plusieurs idées :

- cesser les articles critiques et vinaigreux, qui ne traduisent que l' aigreur qui marine au tréfonds de mon âme, ainsi que l' humour pas drôle qui ne fait rire que moi.

- prendre des cours de maintien, et m' engager à me faire passer le clavier au savon noir chaque fois que je m' adonnerai à la facilité en me vautrant dans la vulgarité, la gossièreté et la méchanceté de mauvais aloi dont je fais mon miel.

- rayer de mon profil la mention "homme de qualité" qui agace et la remplacer par "coyote galeux et encore c' est pas gentil pour les coyotes".

- ne plus modérer les trolls anonymes de tous poils (courts, longs, laineux...) multi-récidivistes qui ont le courage (que je n' ai pas) de dénoncer publiquement mon vile comportement; ni même le spam comme ça je serai un vrai démocrate avec des morceaux de vraie liberté dedans et non plus un crypto-communiste totalitaire qui se caresse le soir en douce devant un poster du leader Maximo.

- enfin, à m' abonner à l' ADC en leur tricottant chaque mois et avec amour pour "Le courrier des lecteurs" une lettre de chaleureuses félicitations et d' admiration sans bornes en fumant un superbe et délicieux Navarre Double Co.

Si vous avez d' autres suggestions pour faire de moi un amateur de cigare au sens noble et altier du terme, bien élevé et présentable, n' hésitez pas, je veux entamer l' année 2011 sous le signe de l' ouverture d' esprit et de la bienséance.

En vous remerciant.

(P.S : si je ne vous souhaite pas la bonne année, c'est parce que je trouve ça complètement con suis timide.)